Brève du thé #3 : L'histoire du thé entre contes et légendes
« Reste-t-il de la soupe miso ? »
— Kobori Enshu (probablement)
(Citation aussi attribuée, de façon plus polémique, à Hideyoshi Toyotomi.)
Présenter la cérémonie du thé aujourd’hui de manière à faire consensus est assez difficile tant le sujet est sensible parmi les « praticiens ». Cela tient notamment au fait que les informations contradictoires sont légions. De fait, la plupart des praticiens et historiens s’entendent très vaguement sur la chronologie et les bases de la cérémonie.
Mais tout ce qui concerne l’esprit avec lequel cette dernière doit être menée et les interprétations à donner aux innombrables légendes et récits qui l’accompagnent est sujet à un débat d’apparence très courtois.
Bref, je m’en tiendrais à ce que j’ai cru comprendre de mes diverses lectures et conversations et à ce qui pourra intéresser mes lecteurs. Je n’ai aucune prétention à présenter ici la seule et unique vérité sur ce qu’est (ou devrait être) la Voie du thé.
À titre d’exemple, voici quelques éléments historiques pour lesquels j’ai entendu des informations contradictoires :
— Rikyu était le maître de thé le plus célèbre de son temps.
— Le Thé moderne a été développé par la classe bourgeoise dans l’intention de contrer une pratique de la classe guerrière.
—Rikyu était un marchand d’arme et non de poisson.
— Le thé est une pratique essentiellement liée au boudhisme Zen. (il y a des liens certains, mais que le boudhisme Zen soit l’origine du Thé moderne est bien plus remis en doute aujourd’hui).
— Le thé inclut des éléments chrétiens.
— La cérémonie du thé japonaise est une descendante du Gong fu cha chinois.
Une histoire plus complète de la cérémonie du thé se trouve ici.
Une histoire plus complète de la cérémonie du thé se trouve ici.
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